ELECTRIC PRESS KIT,
groupe de la région Parisienne, pratique une musique sombre et bruyante
dans une veine post punk. L'instrumentation est basée sur des guitares,
une basse, une boite à rythme, parfois des synths...
Les influences sont multiples, mais souhaitées distanciées afin
d'envisager un son original et un style personnel. Elles sont européennes
et proviennent du post punk (Joy Division, Killing joke, Siglo XX, Dance Society…)
ou américaines avec le Noise rock et dérivé (Unsane,
Drunk with guns, Sonic Youth, Swans, Big black…).
Le 2 ème album d'ELECTRIC PRESS KIT, ' Torsions ', sortira au format
disque compact sur le tout nouveau label français Blu_crush Records,
prochainement. En attendant celui-ci voici le « Re-Released 96-06 ALBUM
» qui est composé de titres ré enregistrés d'Electric
press kit et disponible en libre téléchargement sur les sites
des Netlabels Earsheltering et Vault 106 à partir du 20/12/2010.
1999 - ELECTRIC PRESS KIT (Format : cdr - Autoprod.)
2002 - SHOW ME (Format : cdr - Autoprod.)
2003 - ELECTRIC PRESS KIT (Format : Tape - Black Orchid.)
2006 - ANALOGIC (Format : Tape- Black Orchid.)
2006 - ANALOGIC (Format : cd - Les Disques De La Crypte)
2007 - SPLIT SINGLE EPK/WSF (Format : cdr – La Salamandre)
2003 - compilation SOMBRE FRACTURE (Altsphere production)
2005 - compilation DROWING INTO SORROW (Paradise Noise Records)
2008 - compilation JAPANESE CRASH COMPILATION (La Salamandre)
2010 - compilation THE RIGHT WAY TO MAKE NOISE (Meka Prod.)
2010 - compilation ELECTRONIC AID TO HAITI (SigSaly TransMissions.)
Photos by Stephan G.
Guts of darkness (january 2011)
"En attendant la sortie de leur
second album, 'Torsions', prévu chez le label
Blu_crush Records, le duo Electric Press Kit propose, histoire de vous faire
patienter, une compilation en téléchargement libre groupant
des titres écrits
entre 1996 et 2006 et réenregistrés pour l'occasion. Belle occasion
de mieux
cerner le groupe et ses influences qui sont, il faut le dire, multiples. On
passe volontiers du gothic rock ('Hope') à un flirt deathrock ('Psycho')
sans
oublier une légère dose de punk ('Bullet in my head') et de
cold wave ('Young
blood on the wall'). La constante est une production directe, délaissant
les
fioritures et privilégiant une forme d'urgence; je ne vous apprends
rien, toute
personne un tant soit peu familière de EPK le sait déjà...Boîte
sèche, guitare
au grain grésillant, basse discrète mais omniprésente,
écriture simple mais
efficace, voilà l'aspect que je préfère du duo et je
me réjouis notamment de
trouver de nouvelles versions de deux chansons extraites de 'Analogic',
tellement meilleures dans ce nouvel habit; ce n'est certes pas rendre justice
à
leur volonté d'expérimentation, mais tel est pourtant mon avis.
Si vous le
partagez, faites-vous plaisir, cette compilation s'écoute toute seule,
même si
je déplore un brin une production légèrement monocorde
(certaines compositions
ont un potentiel assassin qui pourrait être développé
davantage selon moi) qui
ne nuira en rien à l'écoute. A noter qu'elle sera également
disponible en cd."
4,5/6
Twilight
Elegy n°67, 94.
"Dès le début de
l'écoute, une chose accroche: la qualité de l'enregistrement
pour une auto-production. A une époque ou tout le monde s'enregistre
dans son
garage en qualifiant cela «d'autoprod», il est agréable
de tomber sur un groupe
sachant travailler avec un minimum de professionnalisme. Electric Press Kit
évolue dans un style qui lui est propre, original et relativement éclectique.
Les sonorités de guitare sont travaillées et capables de créer
une ambiance à
elles seules. Sur «Not Very Funny», elles rappellent par instants
des sons black
métal, telles les premières démos de Burzum. Une autre
chose attirant rapidement
l'oreille est la sensation de retrouver des sonorités empruntées
à The Cure,
également sur le plan des vocaux. Certaines chansons à l'instar
de «Bullet In My
Head», font clairement ressortir l'influence punk du groupe tandis que
d'autres
comme «Young»en sont dépourvues et nous offrent une atmosphère
glauque assortie
d'une ambiance névrosée.«Hope» nous présente
un rapprochement surprenant au tout
début de plage avec une sonorité de basse proche de certaines
chansons du
groupe The Offspring. On ne s'ennuie pas du tout au long des huit titres,
probablement du fait de la variété de ceux-ci. L a gamme vocal
est plutôt
uniforme sur la totalité des pistes mais pas monotone, nous pensons
notamment à
«Le Soleil Se Lève Nulle Part». On reprochera juste une
batterie assez absente
qui mériterait d'être revalorisée par rapport aux autres
instruments. Un OVNI
dans le bon sens du terme téléchargeable librement et désormais
disponible sur
earsheltering.free.fr et vault106.tuxfamily.org."
Et l'Hiver dansait autour d'un Feu (april 2011)
"C'est à un retour vers
un solide matériau de base que nous convie EPK :
"Re-released 96-06" a tout de la mécanique électrifiée
qui n'a pas pris un
gramme de rouille et balance un feeling s'appliquant à brouiller les
époques.
Si dès les premiers riffs et la manière d'aborder le chant,
on regarde sans
difficulté vers les années 80, Emmanuel D. et Jef J. ne s'attardent
pas en
nostalgie et dessinent avec énergie «l'esthétique EPK»
sur le corps plus froid
d'une trame de fond aux couleurs «industrielles». La touche organique
est bien
présente, ne nous y trompons pas, cependant l'enveloppe sonore renvoie
ce goût
de matrice énervée d'où se détachent des émanations
synthétiques (les tensions
latentes de "Young" par exemple).
Le couple guitare-basse d'un côté, et un jeu terriblement efficace,
c'est clair
tout de suite avec "Psycho Killer", cold/post-punk musclé
qui cause aux nerfs
droit dans les yeux, et cette "peau" qui sert de miroir aux eighties'
en leur
ravalant une jeunesse sur les orgues de ces machines réglées
sur l'épine dorsale
d'une sensibilité «rock».
Une révision des troupes hautement recommandées (disponible
en libre
téléchargement) en attendant "Torsions", le successeur
d'"Analogic"."
Gasp
Les acteurs de l'ombre (april 2011)
Il est des groupes, comme ça,
qui vous font prendre un coup de vieux… ou qui
vous rajeunissent positivement, tout dépend de comment on voit la chose.
C’est
le cas avec ce projet français, Electric Press Kit, qui propose un
style très
typique d’une époque : post-punk/coldwave… apprêtez-vous
donc à être propulsés
plus de 30 ans en arrière ! La formation de région Parisienne
joue donc un son
fleurant la nostalgie d’une époque que j’aime, mais en
même temps un son
moderne, intemporel et créatif. Que l’on soit en 1980 ou 2011,
peu importe… la
formule de ce rock abrasif et nourri d’ambiances étranges prend
plutôt bien, je
trouve. Et pour une autoprod, le constat qui s’impose dès les
premières écoutes
est une bonne qualité d’enregistrement. Le duo, composé
d’Emmanuel (guitare,
chant, programmation) et de Jean-François (basse) a commencé
le projet en 1996,
et « Re-Released 96-06 » est composé de titres ré-enregistrés,
en attendant la
sortie de leur deuxième album, « Torsions ». Pour l’heure,
voyons ces titres de
plus près…
J’aime définitivement la
coldwave, et le duo aussi, ça s’entend. Tout en rendant
discrètement hommage à ce style ayant un peu pris la poussière
les années
passant, il faut bien l’avouer, ils proposent quelque chose de créatif
et assez
novateur. Je suis imprégnée de Cure, Siouxsie, Joy Division…
principalement des
groupes anglo-saxon donc, mais en France nous n’étions pas en
reste avec Kas
Product, Guerre Froide ou bien Cabaret Voltaire. Dans la musique d’Electric
Press Kit, on sent un peu la présence, la légère influence
de toutes ces
talentueuses références, selon les morceaux. Dès le premier
titre, on a un côté
très coldwave avec les synthés, ainsi qu’une intonation
typique dans le chant.
Mais aussi noise/indus avec des riffs de guitares très abrasifs. Une
sensation
de froideur, d’étrangeté se dégage de cette première
chanson et c’est avec
confiance que je continue sur les autres. J’ai particulièrement
aimé l’intro de
« Hope » avec un parfum un peu « curiste », ce qui
n’est pas pour me déplaire…
Quant au titre « Bullet in my head », le rythme de la batterie
et de la guitare,
plus « sautillant », fait beaucoup plus référence
au punk lui-même qu’au
post-punk. En revanche, « Young blood on the wall » sera très
nettement
coldwave. Toujours avec cette tension, cette froideur latente… En plus
de jouer
sur les guitares grinçantes, ils usent de bruitages electro, de distorsions
qui
accentuent cette ambiance de malaise et de mystère. Effet réussi.
Il est des groupes hexagonaux qui me
font aimer la scène dark française ;
Electric Press Kit en fait partie. J’attends à présent
avec curiosité leur album
qui sortira prochainement sur le nouveau label français Blu_crush Records.
En
attendant, ces morceaux ré-enregistrés nous immergent dans leur
univers sombre
et particulier, naviguant entre coldwave, indus et post-rock. Post-punk is
not
dead…. I hope so.
Lilith79